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Brahms, Requiem allemand, intégrale. Donné par une université américaine. Des amateurs ?
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Commentaires
Les idées reçues sont des idées dominantes, auxquelles on a envie de tordre le cou.
Une question surgit alors: une idée a-t-elle un cou ?
Ce serait trop simple. Une idée, surtout losqu'elle est reçue, est insidieuse, et sans cou. La guillotine est inopérante...
Il faut donc expliquer, et cela n'est pas toujours facile. On essayera.
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Des amateurs ? oui, moi. Merci Rotil pour le Requiem Allemand, je suis assez bluffée par le travail de ces amateurs, très émouvant que des étudiants donnent leur temps à la musique.
Parenthèse : Même jour, même heure, le 14 août : retransmission en direct sur ARTE de Lohengrin, Bayreuth.
Les rats numérotés (choeurs et figurants) : j’ai cru que le metteur en scène Hans Neuenfels, dans son entreprise de dénazification de Wagner (à quand une démarxisation ?), citait Maus, la BD d'Art Spiegelman traitant des persécutions des juifs. Non, à l’entracte, Philippe Arlaud vient nous expliquer que Neuenfels a voulu citer Max Ernst ( ?) et que les hommes sont toujours des rats, c’est une métaphore de l’humaine condition.
http://www.youtube.com/watch?v=gCb-Yw9nP18
Ras le bol de ces relectures de metteurs en scène qui s’interposent entre la musique et nous. Qu’il faille expliquer les intentions du metteur en scène, ces lourdes métaphores. Bref, je n’ai pas trouvé que cette débauche de néoprène ait apporté une nouvelle vision de l’œuvre. Plastoc.
L’apothéose, la scène finale du Graal : un œuf (de cygne bien sûr) dont sort un ET avec le cordon ombilical qui pend ! (citation de Stanley Kubrick parait-il)
Voilà, si par hasard vous cherchez le Graal, sachez que c’est un extraterrestre avec le cordon ombilical qui pend.
Question : Mais pourquoi les chefs d’orchestre se prêtent-ils à de telles mascarades qui sabotent leur travail ? (au demeurant magnifique, toute la partie musique, chant et chœurs, bien que la fosse ait été couverte, je ne sais pas pour quelle raison)