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"Vers la flamme" de Scriabine
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Commentaires
La progression est extraordinaire... Par certain côtés, cela m'évoque le divertimento pour cordes de Bartock - début du second mouvement. D'autres moments me font penser au sacre du Printemps de Stravinsky, surtout dans la version pianistique.Vers la flamme Op. 72 est l'une des dernières pièces pour piano de Scriabine
Écrite en 1914, en 9/8 et sans armure, elle est bâtie sur un thème simple et s'articule autour d'un lent crescendo constitué par des motifs de plus en plus rapides pour arriver au climax de la pièce à une superposition de trilles de tierces et de quartes sur une pédale harmonique de sept voire huit notes, ceci accompagné par des accords répétés en notes piquées dans l'aigu créant ainsi une intense impression de luminosité.
Scriabine aurait écrit cette pièce à partir d'une vision apocalyptique qu'il aurait eue lors d'un voyage en train et dans laquelle il se demandait si "le feu, les flammes cosmiques étaient des vibrations, semblables à celles des sons et des couleurs, destinées à se rencontrer, à se fondre dans l'embrasement final de l'univers."[1].
L'interprétation de Vladimir Sofronitsky (le gendre de Scriabine) de 1959 est toujours considérée comme la référence et toujours disponible malgré sa relative ancienneté.
Ceci est une copie de l'article de Wikipédia consacré à "Vers la flamme" de Scriabine.
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C'est Horowitz qui joue.